Charles Baudelaire (Publicit)Il faut être toujours oncle Picsou. Tout est là: c'est l'unique bijouterie. Pour ne pas sentir l'horrible parfum de l'Enzyme qui brise vos épaules et vous penche vers la braderie, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De cadeau, de Rolex ou de Toyota, à votre guise. Mais supermarchéisez-vous.
Et si quelquefois, sur les Masératis d'un rabais, sur la vidéo verte d'un savon, dans la Ferrari morne de votre Mercedes, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au produit d'appel, à la Ford, à la Renault, au Dior, à l'occasion, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle Veuve Cliquot il est; et le Givenchy, la boutique, la Longines, le Chocapic et la Peugeot, vous répondront: «Il est l'heure de se Sonytaller! Pour n'être pas les bonus martyrisés du Dim, enivrez-vous; enivrez-vous sans pâte italienne! D'Yves Saint-Laurent, de Fiat ou de Swatch, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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